Cette rentrée est marquée par un contexte particulier: l’instabilité politique dure encore et encore.
Malgré tout, quelques décisions prises dans le cadre du « choc des savoirs » ont survécu à la dissolution: le port de l’uniforme et l’interdiction effective des smartphones dans certains établissements. Avec modération toutefois, puisqu’il ne s’agit que d’une expérimentation. Madame Belloubet a évoqué 200 collèges pour les smartphones et 90 établissements pour les uniformes.
C’est un petit pas dans la bonne direction et nous ne pouvons que nous en réjouir.
Mais, nous pouvons aussi nous étonner que l’expérience acquise dans ces deux domaines, aussi bien par les 7 500 écoles privées sous contrat que par les 2 600 écoles libres hors contrat, ait été négligée, voire ignorée. Le ministère y aurait trouvé des exemples variés, adaptés et éprouvés.
Pourquoi cette pusillanimité ? Si l’on considère que les adolescents sont en danger (harcèlement, exposition à des contenus dangereux, baisse d’attention, perte de temps, etc.), ne faudrait-il pas généraliser ces dispositions le plus rapidement possibleen s’appuyant sur les établissements qui ont été précurseurs en la matière ?
La bonne santé des écoles libres dites hors contrat
Un autre point important à noter à l’occasion de cette rentrée est le nombre de classes fermées. Nous ne pouvons que regretter que ce sujet soit si peu évoqué. Il est, en effet, question de plus de 3 000 fermetures de classe dans le public et le privé sous contrat. Un chiffre qui est lié à la baisse démographique constatée depuis le milieu du quinquennat de M. Hollande. En 2010, il y avait en moyenne 2,03 enfants par femme contre 1,68 en 2023. Ce sujet n’est d’ailleurs pas seulement préoccupant pour l’école, mais également pour notre système de retraite. Pour revenir à l’école, ces fermetures font ressortir avec encore plus d’acuité les quelques 300 ouvertures de classes dans les écoles libres hors contrat qui servent de refuge à de plus en plus d’élèves. Il s’agit, comme pour les autres écoles, du solde net. A ce jour, nous dénombrons seulement 10 fermetures, chiffre en baisse par rapport à l’an dernier. L’une des explications possibles est d’une part l’accumulation des expériences et la qualité des formations proposées aux créateurs et directeurs d’école et d’autre part, l’effet secondaire positif du zèle de l’Administration qui a fortement réglementé et professionnalisé le secteur depuis 10 ans. Quelques chiffres généraux Réparties dans 99 écoles qui adoptent des pédagogies très variées – dans des proportions proches de celles déjà existantes – ces 300 nouvelles classes montrent que l’évitement du public et du privé sous contrat au profit des écoles libres se poursuit inexorablement. Si l’on observe les chiffres des 30 dernières années, l’on constate même une forte accélération depuis 10 ans. Les écoles libres hors contrat, quasi-inexistantes il y a 30 ans, représentent aujourd’hui 4,4 % des écoles françaises, avec une pointe à 7 % dans l’enseignement secondaire, ce qui correspond à 2 574 écoles scolarisant environ 130 000 élèves.
La bonne santé des écoles libres dites hors contrat
Un autre point important à noter à l’occasion de cette rentrée est le nombre de classes fermées. Nous ne pouvons que regretter que ce sujet soit si peu évoqué. Il est, en effet, question de plus de 3 000 fermetures de classe dans le public et le privé sous contrat. Un chiffre qui est lié à la baisse démographique constatée depuis le milieu du quinquennat de M. Hollande. En 2010, il y avait en moyenne 2,03 enfants par femme contre 1,68 en 2023. Ce sujet n’est d’ailleurs pas seulement préoccupant pour l’école, mais également pour notre système de retraite.
Pour revenir à l’école, ces fermetures font ressortir avec encore plus d’acuité les quelques 300 ouvertures de classes dans les écoles libres hors contrat qui servent de refuge à de plus en plus d’élèves. Il s’agit, comme pour les autres écoles, du solde net. A ce jour, nous dénombrons seulement 10 fermetures, chiffre en baisse par rapport à l’an dernier. L’une des explications possibles est d’une part l’accumulation des expériences et la qualité des formations proposées aux créateurs et directeurs d’école et d’autre part, l’effet secondaire positif du zèle de l’Administration qui a fortement réglementé et professionnalisé le secteur depuis 10 ans.
Quelques chiffres généraux
Quelques chiffres généraux Réparties dans 99 écoles qui adoptent des pédagogies très variées – dans des proportions proches de celles déjà existantes – ces 300 nouvelles classes montrent que l’évitement du public et du privé sous contrat au profit des écoles libres se poursuit inexorablement.
Si l’on observe les chiffres des 30 dernières années, l’on constate même une forte accélération depuis 10 ans. Les écoles libres hors contrat, quasi-inexistantes il y a 30 ans, représentent aujourd’hui 4,4 % des écoles françaises, avec une pointe à 7 % dans l’enseignement secondaire, ce qui correspond à 2 574 écoles scolarisant environ 130 000 élèves.
Zoom sur les ouvertures de cette année
Si l’on rentre dans le détail des créations de cette rentrée, l’on peut constater que la répartition par confession évolue. Les écoles confessionnelles chrétiennes sont plus nombreuses: elles représentent 25,8 % des créations cette année contre 17 % l’an dernier. Les créations d’écoles musulmanes sont stables à 1 % et il n’y a pas d’ouverture d’école juive en 2024.
Autre observation notable : l’évolution dans la répartition des cycles primaire, collège, lycée.
Après une forte croissance du nombre de nouveaux collèges, nous revenons à une répartition plus «classique» des trois cycles.
Il faut signaler ici que la plupart des collèges ne sont pas des créations ex nihilo, mais le prolongement d’un primaire déjà existant. Il en est de même, dans une moindre mesure pour les lycées. Ceci s’explique par les très fortes contraintes scolaires liées à l’ouverture d’un lycée.
54 % de ces écoles sont installées en zone rurale, contre 44 % l’an dernier. Une tendance à surveiller… Enfin, il convient de noter que près de 50 projets d’écoles pourtant bien avancés sont reportés, pour des raisons diverses (locaux, personnel, etc.)
Les résultats scolaires des écoles libres hors contrat
Il est fréquent d’entendre les détracteurs des écoles libres mettre en doute leur niveau. Les résultats du baccalauréat et les mentions qui les accompagnent n’ayant plus grande signification depuis deux ans, nous enquêtons dorénavant sur les débouchés postbac des lycéens ayant passé le baccalauréat dans une école libre hors contrat. A la rentrée 2024, 16,8 % d’entre eux intègreront une classe préparatoire aux grandes écoles alors que la moyenne nationale était de 2,3 % l’an dernier. Les chiffres parlent d’eux-mêmes… Après une forte croissance du nombre de nouveaux collèges, nous revenons à une répartition plus «classique» des trois cycles. Il faut signaler ici que la plupart des collèges ne sont pas des créations ex nihilo, mais le prolongement d’un primaire déjà existant. Il en est de même, dans une moindre mesure pour les lycées. Ceci s’explique par les très fortes contraintes scolaires liées à l’ouverture d’un lycée. 54 % de ces écoles sont installées en zone rurale, contre 44 % l’an dernier. Une tendance à surveiller… Enfin, il convient de noter que près de 50 projets d’écoles pourtant bien avancés sont reportés, pour des raisons diverses (locaux, personnel, etc.)
Sources: vous trouverez les résultats détaillés sur notre site. www.ecoles-libres.fr/statistiques/
Contacts: michel.valadier@fondationpourlecole.org – cecile.doyen@fondationpourlecole.org