A l’occasion des Primaires de novembre, jamais on n’aura autant parlé de la question de la Liberté scolaire, durant les débats qui ont opposé les candidats comme dans les compte-rendus qui en ont été fait.
Entre le premier et le deuxième tour de la Primaire des Républicains, la liberté de l’enseignement est apparue comme l’un des piliers de l’entente entre François Fillon et Jean-Frédéric Poisson. Ce dernier, dont le nombre de voix était limité, représentait en tout cas un socle de convictions avec lequel le candidat retenu pour incarner la droite et le centre, doit compter.
Dans ces colonnes, nous rappelions les termes de cette entente :
http://www.liberte-scolaire.com/actualites/primaires-entente-fillon-poisson-sur-le-theme-de-la-liberte-scolaire/
Pour retrouver le texte des échanges entre François Fillon et Jean-Frédéric Poisson :
http://www.youscribe.com/catalogue/tous/lettre-de-jean-frederic-poisson-a-francois-fillon-2776751
http://www.youscribe.com/catalogue/tous/lettre-de-francois-fillon-a-jean-frederic-poisson-2776741
Depuis, le parti des Républicains est entré en campagne, et les problématiques se sont élargies. Le thème de la liberté scolaire n’est pas pour autant relégué aux oubliettes, ce qui doit nous réjouir, avec toute la prudence qui est néanmoins de mise en de telles circonstances.
“Liberté, Diversité, Autorité” sont, d’après un article des Echos paru peu après les élections internes, les trois axes incompressibles de la réforme projetée par François Fillon du système éducatif. Trois valeurs qu’incarnent de manière privilégiée les écoles du réseau Espérance Banlieues, citées nommément dans les échanges entre les deux hommes politiques, et qui sont assurément dans le radar du candidat, qui en loue ” qui loue la liberté de recrutement des enseignants, les méthodes pédagogiques, la responsabilisation des parents, le port de l’uniforme ou la transmission des valeurs nationales.” (Caroline Beyer, Le Figaro, dans son enquête sur le Cours La Boussole).
Compte tenu du souhait de Vincent Peillon et de Benoît Hamon, tous deux anciens de la rue de Grenelle, de participer aux primaires de la gauche, nul doute que les questions éducatives garderont une bonne place dans les affrontements de la présidentielle.
