Les écoles privées, une question d’argent ?

A l’occasion de la rentrée scolaire, le magazine Contrepoints propose une enquête stimulante à l’étranger concernant le public des écoles privées, y compris dans les pays pauvres ou dits “en voie de développement”.

Malgré le silence fréquent des autorités publiques, il s’avère que oui, les familles modestes peuvent aussi y faire le choix d’une école privée pour leur enfant…

Et cela pour des raisons que nous connaissons bien : moins d’absentéisme des professeurs, des directeurs d’établissements responsables devant les parents de l’enseignement dispensé aux enfants…

Ecarter les pays pauvres de la réflexion sur le choix de la liberté scolaire est tentant, mais témoigne d’un mépris certain pour les populations concernées :

Imposer le modèle de l’école publique c’est imaginer que les parents ne savent pas choisir ce qui est bon pour leur enfant. C’est imaginer qu’ils ne se rendent pas compte des vertus de l’éducation et qu’ils ne sont pas prêts à payer pour cela.

Les parents de familles pauvres en Inde ou en Afrique sauront souvent avoir le discernement nécessaire pour choisir les établissements qui savent se concentrer sur le nécessaire pour garantir à leurs enfants les savoirs fondamentaux minimaux, nécessaires à l’ascension sociale à laquelle ils aspirent, et se dispenser d’investissements souvent coûteux et superflus.

Pour en savoir plus :
L’ouvrage de James Tooley, The Beautiful Tree : A Personal Journey into How the World’s Poorest People Are Educating Themselves, 2009