Etats-Unis : une partisane de l’école libre à la tête de l’Education

betsy_devos_2005_cropCe mercredi 23 novembre, Donald Trump annonçait la nomination à la tête du Ministère de l’éducation de Betsy DeVos, à qui revient la lourde tâche de réformer le système scolaire américain.

Objectifs affichés : lutte contre la bureaucratie qui paralyse les institutions pédagogiques, et promotion de la liberté de choix pour les parents, entre école publique, privée et école à la maison, en garantissant par ailleurs un enseignement de qualité.

Un choix qui ne réjouit évidemment pas les syndicats, qui voient dans la nomination de Betsy DeVos une nouvelle provocation du Président républicain : son mari est un milliardaire, et figure au classement Forbes 2016 des plus grosses fortunes des Etats-Unis. Leur crainte est forte d’une éducation conçue pour les seuls privilégiés.

Au cours des années 2000, Betsy DeVos défend, dans l’Etat du Michigan dont elle est originaire, l’instauration des “vouchers” ou chèques-éducation. Elle a présidé l’Alliance for School Choice, l’organisation la plus importante aux Etats-Unis à militer pour le libre-choix dans les programmes scolaires et l’extension du chèque-éducation, et occupe encore des fonctions dans un grand nombre d’organismes de promotion de la liberté scolaire.

Devant les attaques, Betsy DeVos répond en mettant en avant son engagement apartisan (elle a cherché à de nombreuses reprises à travailler de concert avec les Démocrates sur la question du libre choix), et son travail dans des Fondations agissant pour apporter un libre choix scolaire à des familles défavorisées, par le biais d’un soutien financier aux frais de scolarité.

Retrouvez l’article du Point ici.