La fermeture d’une école radicalisée en débat

Une école hors contrat vient de voir ses portes fermées par l’inspection académique à Toulouse :

http://m.leparisien.fr/societe/une-ecole-musulmane-fermee-19-09-2016-6131183.php#xtor=AD-1481423553

A l’origine de la fermeture de cette école, qui existait depuis 2013, le constat fait par l’inspection de ce qu’elle ne respectait “ni le droit de l’enfant à l’instruction, ni l’objet de l’instruction obligatoire.” En dehors de l’enseignement de l’arabe, l’enseignement y a été jugé très déficitaire.

Obtenir la fermeture d’une école hors-contrat soupçonnée de radicalisation est donc tout à fait possible et aisé dans les dispositions actuelles prévues par la loi. L’inspection académique dispose déjà de tous les droits pour le faire.
Le projet de loi “Egalité et Citoyenneté” ne vient donc aucunément combler un vide juridique. Sans bousculer tout le système juridique existant, la seule mesure utile et pertinente en l’état actuel des choses serait tout simplement de multiplier les inspections et de les faire porter en priorité sur les écoles les plus exposées aux risques de radicalisation.