Il a récemment ouvert un blog pour revenir sur ces cinq années de « rendez-vous raté de la gauche avec l’école » . Il reconnaît aujourd’hui qe «Je n’ai pas compris assez vite qu’il s’agissait de ne rien changer au fond » : l’homme parvient à mettre sur ses souvenirs le mot d’ « échec » de la réforme des rythmes scolaires qui n’a été qu’un « gâchis politique ». La loi de refondation de l’école de 2013, elle, n’a été qu’une réforme nostalgique de la belle école républicaine du XIXème siècle. Le système français est aujourd’hui gangrené car il reste régulé d’en haut, verticalement.
« On ne peut plus gérer ainsi. L’État doit fixer les objectifs et finalités, et laisser le terrain libre des modalités. C’est cela la République » .
M. Duwoye appelle donc à une réforme structurelle qui pourrait enfin non pas changer le fond qui n’a pas suffit à faire aimer le système éducatif à la moitié des élèves français, mais la forme qui ne demande qu’à être rénovée.
Si la critique de M. Duwoye est entièrement légitime, elle semble largement utilitaire. Christian Chevalier, ancien secrétaire général de l’Unsa, critique fortement cette position qu’il pense dans le fond désirer obtenir la place de ministre de l’éducation à la cour de M. Macron, si celui-ci est élu, car il faut le rappeler, l’ancien « dircab » s’est lui aussi positionné en faveur du leader du mouvement « En Marche » et a déclaré « Il faut une personne d’expérience, qui connaisse parfaitement le système et qui “en soit revenue”! Une personne qui ne soit pas dans le pur lyrisme. » Le syndicaliste rappelle aussi que M. Duwoye critique par ici le gouvernement dont il faisait partie donc qu’il s’érige contre ce qui a été sa propre pensée et ses propres convictions.
Lien de l’article original accessible sur Le Figaro Premium :
par Claire Auban