Vu comme un avantage, la précocité est très souvent source de handicaps dans le système éducatif français. Représentant moins de 3% de la population, 45% d’entre eux redoublent au moins une fois ; 20% interrompent leur scolarité avant le bac et, parmi les bacheliers, 17% font des études médiocres (source : Centre français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires). Leur réalité est en contraste total avec le petit Hugo qui, du haut de sa petitesse (né le 12 mai 2000), obtient son bac S avec la mention « très bien ». Et ce n’est pas une première pour son établissement ! En septembre 2003, il avait aussi formé le plus jeune bachelier de l’année, âgé de 13 ans, pourtant arrivé en échec scolaire à Claude Bernard.
Les écoles indépendantes peuvent apporter la souplesse et l’humanité nécessaires à la formation réussie de jeunes à la personnalité ou à la forme d’intelligence atypique. Elles remplissent une mission d’intérêt général en menant à la réussite des enfants que le système standard d’éducation publique à la française aurait sinon étouffés. Créées dans une culture de la liberté, elles n’ont pas peur de s’affranchir de l’équivalence “tranche d’âge donnée = classe donnée” pour trouver le bien de l’enfant. Rappelons que cette équivalence âge/classe n’a été conçue comme une règle que très tardivement au 20ème siècle alors qu’auparavant les classes regroupaient sans état d’âme des enfants d’âges différents.
*Collège Claude Bernard, 34 rue de la Clef, 75005 Paris ; tél. 01.45.87.72.72
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Retrouvez une interview sur les besoins spécifiques des enfants précoces ici.