« Lors de sa création en septembre 2009, Françoise Candelier réunissait dans sa jeune école du Blanc-Mesnil 28 élèves. À la prochaine rentrée, ils seront 122. En choisissant de fonder une école hors contrat, avec un projet pédagogique novateur basé sur ses multiples années d’expérience d’enseignante, Françoise Candelier a tenté un pari risqué mais désormais réussi.
Mais l’école se retrouve désormais victime de son succès, de nouveaux locaux et des financements sont plus que nécessaires pour pérenniser les enseignements. Pour attirer l’attention des parents et du public, l’école du Blanc-Mesnil et le Cours Candelier Musique proposaient un récital à l’église Saint-Nicolas.
Les sopranos Irène, Louise et Mathilde Candelier, le ténor Frank Pennel et le baryton Philippe Candelier étaient accompagnés du trompettiste Fabian Flament, du guitariste Virgile Waroquier, du saxophoniste Benoît Vanmullem et de la pianiste Aïda Bousselma. Avant de tourner ensemble de belles pages du répertoire lyrique et musical, la chorale des élèves de l’école a proposé quatre petites chansons. Laissant place ensuite aux extraits d’opérette, aux méditations vocales, au jazz, à la musique classique et contemporaine.
La culture musicale et le chant font partie intégrante du programme proposé aux élèves, de la grande section maternelle à la sixième. La pédagogie se veut explicite dans des programmes revus à la hausse. Appuyée maintenant par une équipe de 12 adultes, Françoise Candelier tourne ses enseignements vers les fondamentaux : l’apprentissage de la lecture par la méthode alphabétique et de la grammaire de façon traditionnelle, et la sensibilisation à la culture musicale, littéraire et artistique. Une méthode que scrute avec attention l’Éducation Nationale.
L’école favorise une communication constante avec les parents, en toute simplicité. Et les enfants y sont heureux d’apprendre et s’y épanouissent.
Mais en cultivant l’excellence, Françoise Candelier se refuse à cultiver l’élitisme. L’école est ouverte à tous, des bourses d’études sont possibles pour les familles à revenus modestes.
Comme la musique appartient à tous ceux qui veulent l’aimer, ce type d’enseignement est ouvert à tous les enfants, quels que soient leur niveau ou leurs difficultés. Et pour eux, ce ne sont que de bonnes notes. » • STÉPH. FRANCHOMME (CLP)