Le blog de la liberté scolaire : Comment le premier trimestre de l’école Sainte-Faustine s’est-il passé ?
Aude Babuel-Peyrissac : Bien, puisque la rentrée avait été mûrement préparée ! Nous avons accueilli 4 élèves en grande section et 8 dans la classe des « grands » (CP-CE2-CM2). Un autre enfant a rejoint le CP à peine deux semaines après la rentrée. Ses parents souhaitaient qu’il apprenne à lire avec une méthode syllabique.
Une équipe composée de huit bénévoles et de la directrice assure les cours. Pour tous les niveaux, le matin est réservé aux matières fondamentales : calcul et français.
Pour le calcul, nous utilisons la méthode de Singapour qui a largement fait ses preuves dans le monde. En CP, nous utilisons la méthode du Docteur Wettstein-Badour qui est purement syllabique et qui obtient d’excellents résultats. La pédagogie « Jean qui rit » complète la méthode Wettstein-Badour en ajoutant le geste. Elle est également utilisée en grande section.
L’accent est mis sur le graphisme et l’écriture dans toutes les classes. Les élèves apprennent des poésies, font des rédactions fréquentes et des dictées quotidiennes. Les choix des textes se portent sur la littérature classique ; nous voulons faire découvrir la beauté de notre culture française aux enfants. Pour la lecture, nous avons les manuels de la Librairie des écoles qui passionnent les enfants en les transportant dans les aventures suivies et palpitantes de Picouic et Tigrelin pour les CE et du petit Edgard pour les CM.
L’après-midi, quatre bénévoles partagent leurs talents : musique, dessin, peinture, sport pour le plus grand bonheur des enfants. Les grands étudient aussi l’histoire chronologique, les sciences, la géographie. Par exemple, pour les CP, l’institutrice bénévole les fait lire individuellement et à haute voix dans une autre classe chacun à leur tour. Le catéchisme fidèle au Magistère y est enseigné chaque semaine.
Y a-t-il des premiers effets visibles de la prise en charge individualisée que pratique votre structure ?
A. B.-P. : Oui. D’abord, au niveau purement scolaire, les enfants progressent plus vite qu’auparavant. C’est le cas d’un des élèves qui n’aimait plus l’école et qui est désormais content de venir travailler tous les matins. Il a repris goût au travail. C’est une vraie réussite pour toute l’équipe !
Nous suivons chaque enfant avec un document qui recense ses difficultés et ses facilités et nous essayons de l’aider là où il a plus de mal, parfois même au niveau de son comportement avec les autres.
Les petits effectifs de Sainte-Faustine mettent les enfants dans un climat serein de travail (moins de bruit, plus de concentration). Nous tâchons de leur donner confiance en leurs propres capacités en les valorisant. Ils sont interrogés à chaque leçon et savent que la maîtresse a le temps de faire attention à chacun. Cela stimule leur désir d’apprendre.
Comment se passent les relations localement avec les voisins ?
A. B.-P. : Nous jou
Quelles actions spécifiques envisagez-vous de faire cette année dans le cadre de l’école Sainte-Faustine ?
A. B.-P. : L’école est située dans le centre de Poitiers, près du parc de Blossac. Nous accordons une grande importance à l’histoire et travaillons pour que les enfants connaissent celle de leur propre pays. Bientôt nous organiserons une visite du Poitiers gallo-romain et médiéval. Poitiers est en effet riche en vestiges et monuments historiques ! Et à la fin de l’année, nous organiserons une remise de prix afin de valoriser chacun dans différents domaines : camaraderie, niveau scolaire, arts plastiques, etc.
Site de l’école Sainte-Faustine : www.ecolesaintefaustine.fr