Une utopie dangereuse, qui vient complexifier encore un peu plus l’apprentissage déjà difficile de la lecture et de l’écriture. Une lubie pour pseudo-intellectuels qui, déjà alphabétisés, n’imaginent pas le désastre de l’application d’une telle réforme sur de jeunes cerveaux en pleine découverte de l’écrit, et qui bien souvent, ne baignent pas dans un environnement propice à l’acquisition de la langue française. Un nouvel avatar du novlangue cher à Orwell, qui ferait sourire s’il n’était malheureusement repris par les plus fameuses maisons d’édition de manuels scolaires, à commencer par Hatier.
Retrouvez ici l’intervention d’Anne Coffinier.