Au collège, les établissements publics ont perdu 9.900 élèves tandis que le privé en a accueilli 6.400 supplémentaires, autorisant le député Patrick Hetzel (LR) à parler d’un véritable “exode”.
Nombreuses sont les voix qui appellent à faire bouger les lignes, tant sur le quota des 20 % imposés aux établissements sous contrat, que sur les modes de financement, y compris pour les écoles indépendantes.
“On ne peut pas ignorer que le privé attire et cela veut dire quelque chose”, explique Annie Gennevard, membre du groupe éducation de l’équipe de campagne de François Fillon. Elle évoque la possibilité de “réfléchir aux modalités d’aide aux établissements privés, y compris hors contrat, qui remplissent une mission éducative dans des secteurs à besoins particuliers”, comme les territoires ruraux ou les banlieues sensibles, “pourvu qu’ils respectent les valeurs de la République et les programmes”.
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