Retrouver le charme des manuels scolaires d’antan

Le Figaro est formel : ils sont nombreux, parents qui font l’école à la maison, mais aussi instituteurs du privé comme du public, à utiliser les trésors passés de l’édition de manuels scolaires pour faire classe aux enfants.

Les échos sont unanimes : un contenu clair et progressif, une exigence réaliste, et surtout, un supplément d’âme, là où l’édition scolaire aujourd’hui se contente bien souvent d’idéologie. La Méthode Boscher permet des résultats excellents et rapides dans l’apprentissage de la lecture, quand les Malet et Isaac font rêver les écoliers et donnent du souffle à l’épopée de notre histoire européenne. Jean-Pierre Picandet, enseignant dans le public, l’admet sans complexe. Quant à Catherine Huby, du GRIP (Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes), elle avoue également puiser son inspiration dans le génie simple de ces titres qui ont fait leur preuve.

Ce n’est pas faire de passéisme ou de nostalgie mal placée que de le reconnaître. En la matière, l’efficacité pédagogique devrait être, comme souvent, le seul juge. La liberté scolaire, où l’on que soit, où que l’on enseigne, ne devrait-elle pas commencer par la liberté du choix des manuels scolaires ?

Regardons sur nos étagères familiales, il y a sûrement de belles pages qui ne demandent qu’à être lues.

Retrouvez ici l’article du Figaro.